Encore une fois tout est parti d'un évènement en apparence anodin, un vexation de plus contre les ouvriers de l'usine Tata (automobiles) de Jamshedpur quand ce 25 décembre la colère des prolétaires a une nouvelle fois éclaté en Inde.
La direction de l'usine Tata souhaitait imposer aux ouvriers d'utiliser les autobus de la compagnie pour venir travailler sur le site au lieu de venir à vélo. Vexation surréaliste qui participe à une politique de mise au pas de la classe ouvrière indienne et qui rencontre une résistance prolétarienne sans concession.
Les gardes ont donc interdit aux ouvriers d'entrer sur le site à vélo ce 25 décembre, déclenchant alors la colère des travailleurs qui ont répliqué en lançant des pierres et en brulant les voitures garées dans l'enceinte du site (les patrons, eux, ont le droit de garer leurs coûteuses voitures dans l'enceinte du site). Les miliciens ont à leur tour répliqué en faisant feu sur les protestataires, blessant 5 personnes : quatre ouvriers, et un journaliste. Une vingtaine de gardes auraient été blessés selon la direction de l'usine. Précédemment, en juin 2010, des affrontements avaient déjà éclaté sur ce site entre les gardes et les ouvriers, blessant 4 métallurgistes.
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